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4 août 2007

Brothers and sisters : 1.04 Family portrait

familyportrait_09_360x240  Diffusion originale : 15/10/2006

  Chaîne : ABC

  Audience : 12 millions

  Titre français : "Portrait de famille"

       Cet épisode incarne à la perfection ce qu'est B&S jusqu'à maintenant : une sympathique petite série qui se laisse suivre avec plaisir. D'où provient ce fameux plaisir ? De l'ambiance familiale dans laquelle on se laisse happer sans le moindre problème et qui donne sans cesse l'envie de s'y replonger. Comme il en est très bien fait mention dans cet épisode, cette famille est une tribu. Une tribu dont la très belle photographie en fin d'épisode montre toute la cohésion. C'est ce genre d'images réunissant tout le monde qui donne envie d'y revenir. Pourtant, comme je l'ai dit, la série ne fait que se laisser suivre. J'en attends plus d'elle. J'attends d'elle qu'elle me tire vers elle avec une force véhémente. Trop d'attentes qui resteront à jamais inassouvies ? Non, je ne pense pas. Mais ce petit quelque chose inexpliquable qui pourrait la hisser à ce statut lui fait encore défaut à l'heure actuelle.

       J'ai envie de débuter cette review en parlant de Justin. Pourquoi donc? Car c'est un des personnages qui me tient à coeur et dont j'apprécie le traitement. De toute façon, je suis sur mon blog, je suis seul maître à bord. Rhaa, ce sentiment de puissance qui parcourt tout mon corps, j'aime ça ! Oula, je m'emporte. Passons. Justin donc, dont on continue de traiter la descente aux enfers. Car oui, c'est bien de cela dont il s'agit. ll ne cesse de s'enfoncer tout seul et de gâcher opportunités après opportunités. Cette fois-ci, c'est Tommy qui, à l'instar de son père dans le pilote, lui propose un job de groom. Un Justin un peu déçu car oui, c'est sûr, il y a plus gratifiant comme travail mais dans sa situation actuelle, il faut remonter la pente petit à petit et se satisfaire de ce qu'on nous offre. J'ai trouvé sa réaction envers Tommy un peu ingrate même si elle est compréhensible. La scène de rencontre entre Justin et son nouveau boss, Tyler, était assez marrante. Car oui, ce n'est pas "un boss" mais plutôt "une bosse" si je puis me permettre. Et se faire commander par une femme comme ça, c'est toujours plus agréable. Malheureusement, comme on aurait pu s'y attendre, ce n'est pas ça qui empêche Justin de repartir bien vite dans ses travers et de finir affalé dans un coin totalement défoncé. Justin est un garçon très sensible et je ne pense pas que ce genre de boulot lui convienne, qui plus est dans sa faiblesse mentale actuelle. Groom est en effet un travail peu gratifiant et on peut d'ailleurs voir lors d'une scène comment ils sont traités par certaines personnes. On sent que ça l'affecte beaucoup. Il n'en faut pas moins pour le faire replonger dans l'alcool et la drogue. Heureusement pour lui, Tyler lui laisse une seconde chance car elle l'a connu au lycée et elle sait combien c'est quelqu'un de bien. Je crois que ses paroles ont eu un effet sur Justin et qu'elle pourra peut-être le faire basculer du côté non obscure de la force. Et puis, il faut l'avouer, avec un tel regard, difficile de résister.

        Le pardon, Justin ne l'obtiendra pas de tout le monde. Du point de vue de Tommy, il a dépassé la limite de non-retour. Cette fois-ci, c'en est assez. Assez de faire des efforts pour quelqu'un qui semble prendre plaisir à gâcher chaque opportunité qui lui est offerte et qui semble se foutre de tout. Je comprends tout à fait sa réaction et son ras-le-bol. Les scènes à l'hôpital et à la fin de l'épisode sont d'ailleurs assez fortes. Mais peut-être que cela pourra faire prendre conscience à Justin de son comportement inacceptable.

      "L'hôpital ? Mais pourquoi il parle de l'hôpital ? Un blessé ? C'est grave docteur ?"  Non, rassurez-vous, plus de peur que de mal. Il s'agit tout simplement de Paige qui s'avère être diabétique. Enfin, "tout simplement", c'est peut-être un peu réducteur car ce ne doit pas être gai tous les jours de devoir faire des piqûres quotidiennement et ce jusquà la fin de sa vie. Mais comme le dit l'infirmière, on vit très bien avec cette maladie. Une maladie qui n'est pas vraiment là pour s'apesantir sur le sort de la petite Paige mais plutôt pour mettre à nouveau en exergue les problèmes de couple de Sarah et Joe. Joe, lui, semble assez calme et paisible mais c'est Sarah qui est à bout. J'ai bien aimé la scène où elle explique à Joe qu'elle ne peut partager ses problèmes avec lui sinon il risquerait d'aller en prison. Une interprétation encore une fois parfaite de Rachel Griffiths. Sarah s'en prend de manière tout à fait injustifiée à Kitty. Celle-ci n'a rien fait de mal et elle a tout à fait le droit de parler avec Joe de leurs problèmes de couple. Il n'y avait rien d'inapproprié là-dedans. Mais Sarah en prend conscience et s'excuse à la fin de l'épisode. On ressent tout son désespoir. Elle aura besoin de soutien dans les prochains épisodes. De beaucoup de soutien.

       Toutes les disputes de l'épisode, à l'exception de celle de Justin et Tommy, semblent d'ailleurs trouver une fin heureuse. C'est également le cas pour Kitty et Nora qui s'excusent mutuellement, profitant de l'environnement paisible d'une église. Une dispute qui avait pour objet un tableau (saisissez le subtil jeu de mots) que Nora avait accroché dans l'entrée de la maison et qui représentait une photographie de tous les membres de la famille à l'exception de la seule Kitty, absente à l'époque. Je ne pense pas que Nora soit insensible mais je pense qu'inconsciemment, elle cherchait à provoquer Kitty car elle lui en veut toujours d'être partie à New-York. Sally Field toujours aussi parfaite lors de la scène de la dispute dans la cuisine.

       Je m'étais trop avancé dans la review de l'épisode précédent : JONATHAN IS NOT DEAD. Grosse désillusion de ma part. Les rôles ont vraiment été totalement échangés et Kitty ferait maintenant n'importe quoi pour le reconquérir. Warren, quant à lui, tente de se rapprocher de Kitty et il en deviendrait même presque gentil avec elle. On voit en tout cas apparaître un nouveau pan de se personnalité et il n'est pas que l'être arrogant que l'on a pu voir au tout début.

       En vrac, Kevin se prend un grand coup quand il rencontre Scotty avec un autre homme. Cette petite rencontre impromptue aura sans doute l'effet de le rendre moins prudent et de passer à l'action dans le futur. Julia, la femme de Tommy, est toujours aussi peu présente et inutile pour le moment. A moins que je ne dise n'importe quoi, on nous sort sans trop d'explication Gabe, un fils que Joe aurait eu avec une autre femme. Il ne sert en tout cas pas à grand chose dans cet épisode. Cooper, le frère de Paige, est lui tout aussi mignon que sa soeur et j'ai bien aimé ses quelques scènes.

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       Au final, B&S continue d'accrocher mais sans passionner encore. On suit avec plaisir les pépipéties de chaque membre de la famille Walker mais il ne se passe rien de "bouleversifiant". Après le clash de l'épisode précédent, on met de côté Holly qui n'apparaît pas du tout dans l'épisode. Rien n'avance non plus du côté de l'intrigue de l'entreprise familiale. Peut-être bien le moins bon des 4 premiers épisodes...

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