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28 août 2007

The Kill Point 1.04 Pro Patria

kill_point_4        Douce musique d'ambiance pour accompagner les premières secondes de l'épisode. Un peu à la Lost. Une ambiance qui ne cadre pas trop avec celle que l'on attend de The Kill Point. Ayant encore en tête l'épisode précédent et son manque de rythme, la peur de voir la série retomber dans les mêmes travers est bien présente. Pourtant, il ne faudra pas attendre longtemps avant d'être rassuré. Un coup de feu. Un coup perdu. Non, ce n'est pas Ashley qui est touchée mais une autre jeune fille. Ce qui n'empêche pas Ashley de se faire remarquer en hurlant comme une furie. Panique. Hurlements. Confusion. Toujours dans son souci de préserver ses otages, Wolf réclame de suite à Cali une ambulance car la jeune fille est gravement touchée au visage. Non, Wolf n'est pas ici pour faire du mal aux gens mais pour faire passer un message. Un message de colère envers le gouvernement et cette satanée guerre en Irak. La question est maintenant de savoir : était-ce là la bonne manière de procéder ? Le doute est en tout cas présent et envahit l'esprit de Mouse. Après avoir fait tant de mal aux gens en Irak, est-ce la bonne solution d'en faire maintenant à ces pauvres innocents présents dans la banque? Oui, ce sont des pertes "utiles" dans le sens où elles servent une bonne cause selon eux. L'absence de tout dommage collatéral est quasi impossible dans ce genre de situation. Mais est-ce là bien nécessaire?

        Cet incident incontrôlé change en tout cas la situation et la perception de Cali au sujet de Wolf. Ce manque de contrôle de Wolf, il ne peut l'accepter dans une situation aussi dramatique que celle-ci. D'autant plus que Rabbit commence à faire entendre sa voix et à discuter les choix de Wolf. Une possible anarchie naissante au sein même du groupe que Cali ne peut se permettre. La situation pourrait entraîner des dérapages. Des dérapages synonymes de victimes. C'est à lui qu'incombe le rôle de limiter celles-ci. Et c'est sur lui que tout retombera en cas de faux pas. Ile le sait. Changement de tactique dès lors. Cali décide de passer à l'offensive. De deux maux, on choisit le moindre.

        Tout une équipe de SWAT se préparant à l'assaut, ça ne passe pas inaperçu. S'en étant aperçu, Wolf a tout intérêt à calmer le jeu et à éviter cet attaque. Une attaque qui ne ferait qu'induire des victimes et qui ne l'arrangerait en rien. Petite discussion en tête à tête avec Cali à l'extérieur. Le genre de scène qui nous avait manqué lors de l'épisode précédent. Heureusement, on a maintenant viré le FBI dont on entend même plus parler du tout. La négociation classique : pas d'attaque si tu relâches non pas un mais deux otages. Petit à petit, Cali continue son plan astucieux d'extraire les otages un à un en douceur. Une douceur un peu moins présente lors de sa discussion avec Wolf, celui-ci l'accusant d'être passé négociateur car il ne pouvait pas justifier certains de ses actes lorsqu'il était sur le terrain. On touche ici à un aspect dont j'avais parlé lors du pilote : Cali ne doit pas avoir un passé toujours clair. Celui-ci va-t-il refaire surface à un moment donné et avoir une influence ?

        Wolf a donc tout intérêt à calmer les ardeurs de Cali et à faire durer les choses. Patienter jusqu'à une aide extérieure. Laquelle ? Deux options : celle de ses anciens coéquipiers ou celle de Beck. Ses anciens équipiers sont toujours en train de se mettre en place. C'est donc Beck qui fait jouer ses relations dans cet épisode. C'est fou comme avec de l'argent, on peut faire avancer les choses vite. Très vite. En très peu de temps, nous voilà avec un membre des SWAT qui trahit ses collègues. Une trahison qui n'a rien de révolutionnaire. Du déjà-vu mais c'est tout de même plaisant à suivre. J'ai vraiment cru que le traître allait se suicider lorsqu'il avait son flingue dans la bouche. Mais non, ils n'ont pas osé. Dommage. Il faudra en tout cas trouver un autre plan d'évasion pour Wolf.

        Le sniper que Beck avait engagé lors de l'épisode précédent et qui s'était fait tuer par les anciens collègues de Wolf est retrouvé par les membres des SWAT. Un corps bien vite identifié et qui ne tarde pas à mettre la puce à l'oreille à Cali. Qui serait assez puissant et riche pour une telle action ? Beck bien évidemment. Et qui en sait sûrement plus qu'il ne le dit à ce propos ? Teddy Sabian bien sûr. Du coup, interrogatoire assez musclé. Enfin, musclé verbalement. Le coup du cocktail cubain était excellent bien que vraiment dégoûtant à imaginer. Pas aussi extrême qu'un Jack Bauer dans ses méthodes le Cali. Pourtant, après avoir tenu, Sabian avoue finalement qu'il a mis Wolf en contact avec Beck. Sabian me fait un peu penser au gros peureux dans Jurassic Park. Enfin soit, ce n'est pas le sujet.

        Une première défaite pour Wolf. Un échec que Cali va lui laisser le temps de ressasser. Un Cali qui sera plus libre que jamais à présent. Après s'être débarassé du FBI, voilà que son chef doit quitter le terrain pour s'occuper de l'arrestation de Beck. Car oui, Beck va voir à quoi ressemble les murs d'une prison. Normal après avoir agi comme cela dans le dos de la police.

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         Au final, un épisode qui retrouve l'intensité du pilote. Ouf. Pas un instant de répit et on ne s'ennuie à aucun moment. Une intrigue toujours aussi efficace même si loin d'être revolutionnaire et follement originale. On retrouve la confrontation Cali/Wolf qui manquait tant dans l'épisode précédent et qui est l'un des attraits de la série. Après deux épisodes de repérage, les anciens coéquipiers de Wolf ont enfin trouvé le moyen de passer à l'action. Quel est-il ? Vivement l'épisode suivant !

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