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22 novembre 2007

Heroes : 2.06 The line

heroes_206

Diffusion originale : 29/10/2007

Chaîne : NBC

Audience : 10,51 millions

             Un ordre d'évacuation ? C'est un peu ce que l'on a envie de recevoir pour s'en aller loin loin loin, tant on est loin d'être passionné tout au long de cet épisode. L'épisode précédent avait très légèrement remonté le niveau du mauvais 4ème épisode mais on replonge ici dans des quêtes amorphes.

          Peter   Peter apparaissant dans le rappel des épisodes précédents, on allait forcément le revoir. Pourtant, il faudra attendre la toute fin de l'épisode pour jouir (doucement mesdemoiselles) de la présence de l'amnésique Irlandais. Peter ayant peint un endroit situé à Montréal lors de l'épisode précédent, c'est tout naturellement qu'il s'y rend ici avec sa muse. Un endroit qui porte le fameux sigle ainsi qu'un mot adressé à Peter "Le monde est en danger. Nous avions raison au sujet de la compagnie. C'est à nous de jouer. Adam (petite dédicace au copain de ma soeur qui porte le même nom...soit). Qui est cet Adam ? Qu'ont-ils fait ensemble ? D'autant plus intrigant qu'il y a un dossier au nom d'Adam à la compagnie. Ce mot est la seule partie intéressante et mystérieuse de l'intrigue parce que, pour ce qui est du reste, c'est assez mauvais. Peter demande de connaître le futur et voilà ti pas qu'on l'envoie d'un coup  à New-York le 14 juin 2008. Fort hein  ?! Une ville désertée sans doute à cause d'une épidémie. On tient maintenant l'objectif de l'année : empêcher cette catastrophe d'arriver. Hmm, quelle originalité...Quand on n'a pas d'idée, on remplace une bombe par une maladie et hop on en fait une nouvelle saison. N'oublions pas la remarque subtile de Peter sous un fond musical mystérieux de rigueur "Le 14 juin 2008, c'est l'année prochaine !". Noooon, sans blague.

           Claire / West    Les revoilà après un épisode d'absence. Surtout, cachons notre joie.  C'est toujours aussi mielleux, superficiel, ennuyant. En un mot : inutile. Debbie, la chef des pompom girls ne veut pas de Claire dans l'équipe et fait preuve d'une extrême mauvaise foi pour refuser son intégration. Une bataille de blondes en quelque sorte. Ca ne saurait pas voler bien haut. A propos de voler tiens, West fait marcher son super cerveau de Peter Pan de bas étage pour aider Claire. Une mise en scène ayant pour but d'effrayer Debbie et de la faire virer de l'équipe. C'est mal réalisé, convenu d'avance mais ça marche. Revoilà Claire pompom girl comme l'année passée. Encore original ça tiens. L'année passée, il fallait sauver la "cheerleader". Cette année, c'est son intrigue qu'il faudrait sauver.

           Hiro    Continuons dans les intrigues ennuyantes et inutiles avec un nouveau plongeon dans le Japon médiéval. Hiro et Takezo attaquent le camp ennemi et libèrent enfin le père de la jolie Japonaise. Seul hic, Hiro se téléporte avec elle pour sortir du camp. N'étant pas dupe, elle comprend enfin la supercherie et réalise que c'est Hiro son véritable héros. Un petit bisou et hop, on crée une faille spatio-temporelle puisque ceci n'était pas censé se passer. Faudrait quand même leur dire aux scénaristes qu'on s'en balance de la faille dans l'histoire japonaise. Le personnage de Takezo est lui par contre toujours excellent et j'ai bien aimé son changement de camp à la fin de l'épisode. Il traite désormais avec l'ennemi. Tout ça pour dire qu'on en a pas encorefini avec cette intrigue...Espérons que l'on aura au moins droit à un hara-kiri d'ici la fin, histoire de s'amuser un peu.

          Mohinder     Mohinder pratique toute une série de tests sur Monica, tout fraîchement ramenée de la Nouvelle-Orleans. Toujours pas très clair dans mon esprit quel est le but de la compagnie dans tout ça. Quoiqu'il en soit, Bob veut administrer une forme modifiée du virus à Monica afin d'annihiler ses pouvoirs. Mohinder, outré, choqué, interloqué, ne peut se résoudre à une telle infâmie et préfère jeter l'éponge et perdre tout le bénéfice de son infiltration dans la compagnie. Enfin, c'est pas comme s'il avait déjà découvert grand chose jusqu'à maintenant. Mais Bob est un grand psychologue (qui l'eut cru ?) et parvient à le persuader de rester en quelques mots. Il ne trouve rien de mieux qu'à lui flanquer une nouvelle partenaire : Nikki. Fallait bien qu'elle serve à quelque chose. Notons qu'elle a bien vite récupéré. Perplexe sur ce que cela va donner mais attendons de voir.

          Maya / Alejandro / Sylar    Passons maintenant aux deux intrigues les moins mauvaises de l'épisode. Six épisodes. SIX. C'est ce qu'il aura fallu aux Mexicains pour enfin passer la frontière. Dans le genre "on fait traîner l'intrigue", voilà encore un bel exemple. Alejandro est toujours aussi boulet même si, au final, il a tout à fait raison de se méfier de Sylar. Un Sylar qui redevient maléfique petit à petit et ça fait plaisir. On sent dans ses remarques tout ce que ça lui a coûté de perdre ses aptitudes mais un nouveau plan est en marche : pousser Maya du côté obscur de la force et l'utiliser comme une arme. Voilà qui ne devrait pas être trop difficile tant celle-ci est influençable. Un concept intéressant qui pourrait nous amener de bonnes choses. Bien aimé Sylar qui débite tout son plan à Alejandro alors que celui-ci ne comprend rien à ce qu'il dit.

          Bennett / L'Haïtien    Autre intrigue intéressante de l'épisode même si on ne croit pas une seconde à l'Ukraïne que l'on nous présente. Bennett retrouve ce qui fut à l'époque son mentor à la compagnie. L'homme qui lui a tout appris et qu'il doit maintenant torturer afin de découvrir où se trouvent les tableaux d'Isaac Mendez. On aurait dit du mauvais 24h chrono avec les coups de Jack remplacés par des pertes de mémoire provoquées par l'Haïtien. Ce qui fait plaisir, c'est de retrouver Bennett en bad guy qui n'hésite pas à supprimer son ancien partenaire. Il retrouve finalement les tableaux (pas tous aparemment) dans un endroit qui semble bien mal protégé mais passons. Des tableaux dont les dessins sont assez peu parlants pour le moment. J'aime pourtant bien l'idée.

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          Au final, ça va assez mal pour Heroes. Pas étonnant que les audiences ne suivent pas. La plupart des intrigues sont inutiles et ennuyantes et on nous refile une catastrophe à éviter avant la fin de la saison avec un New-York abandonné. Quelle originalité...Sylar et Bennett remontent un peu le niveau de par leur côté sombre. Et puis, where is Veronica Mars ?

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